Pourquoi vivons-nous si petit alors que nous sommes naturellement sans borne ?
En chacun de nous vit un appel, une recherche, qu’elle soit consciente ou profondément enfouie. Cette quête, qu’elle se manifeste par une profonde souffrance, une recherche spirituelle ou une fuite irrépressible du quotidien, guide l’essentiel — voire la totalité — de nos actes. En prendre conscience représente déjà un premier pas vers la liberté.
Notre vie quotidienne d’Occidentaux semble laisser peu de place à l’écoute de cet appel intérieur. Nous faisons souvent fausse route, conditionnés à croire que cette démarche exige des moments d’absolue tranquillité et la pratique d’exercices complexes.
En réalité, ce que nous cherchons nous cherche aussi – ce n’est autre que nous-même. Pourquoi aurions-nous donc besoin d’un moment ou d’un lieu spécifique pour rencontrer notre essence la plus intime? Ce dont nous avons véritablement besoin, c’est d’un changement de perspective. Nous devons apprendre à habiter consciemment notre paysage intérieur, peuplé de sensations, de pensées, d’émotions et de sentiments en perpétuel mouvement.
Toutes les traditions et philosophies sont nées de cette quête. Tels des phares, elles ont émergé pour nous guider sur ce chemin de retour à soi. Cependant, le décalage culturel et historique, ainsi que l’instrumentalisation fréquente des textes, les rendent peu accessibles pour un contemporain du XXIe siècle.
Cela-dit, aucune époque plus que la nôtre n’a eu autant besoin de redécouvrir la sagesse nécessaire pour bâtir une nouvelle société fondée sur des êtres humains authentiques, équilibrés et solides.
Ni guide ni coach, je souhaite simplement échanger avec ceux qui le désirent et partager cette Vie que nous sommes tous.
Didier Jordan