Lisa Cairns – Pour l’amour des choses

L’homme est devenu identifié à la pensée en croyant posséder le corps, et en croyant être celui qui contrôle. Dans ses pensées incessantes, il rêve qu’il est une entité séparée des autres choses, et qu’il est capable d’obtenir ces autres choses. La « personne », le « vous », relève du temps et de la pensée.

Mais cette « personne », ce « vous », n’est pas ce que nous sommes. « Ce que vous êtes, sans le « vous » est le fait de la Vie, le fait d’Être. » Cette conscience, ce fait d’Être est là depuis toujours.

Qu’est-ce que la libération ? La plupart d’entre nous pensent que c’est du plaisir, et s’imaginent gagnant un paradis dans le futur. Pour Lisa Cairns, c’est la perte de toutes ces idées de qui et de ce que nous pensons être, c’est la fin de celui qui essaye de s’agripper à quelque chose, jusqu’à ce qu’il y ait seulement un mystère absolu. Ce qui est est vacuité et plénitude en même temps. Ce qui est recherché ici est une absolue non-connaissance, et la vie apparaît sans cet individu qui pense qu’il connaît la vie ou qu’il contrôle la vie.

Ici l’on pointe simplement vers le retour « à la maison » au delà de toute expérience. Il pointe vers cette liberté sans limite qui est toujours présente. C’est la vraie liberté, et non celle basée sur l’espoir ou la perfection dans le courant de la vie.

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